Les apories d’un droit cosmopolitique
L’actualité du traité « Sur la paix perpétuelle »
DOI:
https://doi.org/10.36311/2318-0501.2022.v10n1.p9Palavras-chave:
gouvernance mondiale, droit international, justice internationale, organisations internationales, souverainetéResumo
Dans le premier article définitif de son traité « Sur la paix perpétuelle » Kant définit d’abord les principes de l’ordre républicain. Le deuxième article pose les limites du droit des peuples et le troisième, au lieu de fonder un véritable droit cosmopolitique, se contente de préconiser un « droit de visite » et d’appeler à l’hospitalité. Faut-il y voir une sorte de résignation et d’acceptation de l’ordre libéral au niveau mondial – la libre circulation des personnes et des biens –, un repli à la fois moral et pragmatique prenant acte de l’impossibilité d’un droit cosmopolitique ?
Je me propose de réexaminer ce problème bien connu de la philosophie politique kantienne à la lumière des tentatives jusqu’à présent infructueuses pour établir au niveau international un ordre légal qui irait au-delà des pratiques plus ou moins rodées du « droit des peuples ». Pouvons-nous espérer réorganiser, en pensée et en pratique, la globalisation au moyen du droit ?
J’examinerai les approches théoriques existantes, entre autres le « constitutionalisme désétatisé » de Habermas mais aussi les réflexions nouvelles développées récemment par d’éminents juristes.
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